Lundi 20
mars, le groupe Atos est entré au CAC 40 (l'indice phare de la Bourse de Paris)
mais la casse sociale aura été élevée, et c’est loin d’être terminé.
On ne compte plus les
méthodes scientifiques de la direction pour arriver à réduire le coût du travail,
activer la concurrence entre travailleurs, augmenter la productivité, supprimer des effectifs, réduire la pyramide
des âges en sortant les séniors, figer les salaires, etc.
Pour cela, il a fallu
passer par le Lean Management, les Landed Ressource (Mutation inter-groupe), l’intensification
de l’offshore en Inde, au Maroc, en Pologne, la cession d’entités
opérationnelles (chez Infogérance (WSDS )900 salariés), les suppression de
postes, la pression morale sur les inter-chantiers, la mise au placard, l’
intensification des ruptures conventionnelles, les licenciements transactionnels,
les licenciements pour insuffisance professionnelle, la hausse des démissions,
etc.
Les répercussions sur
les conditions de travail et la santé sont énormes et sans précédent. L’explosion
des arrêts maladies, les burn-outs, et la souffrance au travail sont l’envers
du décor.
Pendant ce temps, nous
apprenons que notre PDG dans un article
très élogieux du journal Le Monde en date du 21 mars 2017 possède 600 000
actions qui sont valorisées aujourd’hui à 66 millions d’euros. « Je me suis personnellement endetté
pour acheter des actions », assure-t-il.
Versons une
larme pour notre PDG qui s’est sacrifié personnellement pour acheter 600 000 actions
d’une valeur de 66 millions d’euros.
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