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30/03/2017

Une entrée d’ATOS au CAC 40 au coût social élevé.



Lundi 20 mars, le groupe Atos est entré au CAC 40 (l'indice phare de la Bourse de Paris) mais la casse sociale aura été élevée, et c’est loin d’être terminé.
On ne compte plus les méthodes scientifiques de la direction pour arriver à réduire le coût du travail, activer la concurrence entre travailleurs, augmenter la productivité,  supprimer des effectifs, réduire la pyramide des âges en sortant les séniors, figer les salaires, etc.
Pour cela, il a fallu passer par le Lean Management, les Landed Ressource (Mutation inter-groupe), l’intensification de l’offshore en Inde, au Maroc, en Pologne, la cession d’entités opérationnelles (chez Infogérance (WSDS )900 salariés), les suppression de postes, la pression morale sur les inter-chantiers, la mise au placard, l’ intensification des ruptures conventionnelles, les licenciements transactionnels, les licenciements pour insuffisance professionnelle, la hausse des démissions, etc.
Les répercussions sur les conditions de travail et la santé sont énormes et sans précédent. L’explosion des arrêts maladies, les burn-outs, et la souffrance au travail sont l’envers du décor.
Pendant ce temps, nous apprenons que notre  PDG dans un article très élogieux du journal Le Monde en date du 21 mars 2017 possède 600 000 actions qui sont valorisées aujourd’hui à 66 millions d’euros. «  Je me suis personnellement endetté pour acheter des actions », assure-t-il.
Versons une larme pour notre PDG qui s’est sacrifié personnellement pour acheter 600 000 actions d’une valeur de 66 millions d’euros.

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