Solidaires, Unitaires et Démocratiques, ensemble nous sommes plus fort(es)!

12/05/2015

Luttons tous ensemble au mois de mai pour la défense de nos droits. Dire NON aux mesures prises par la direction :

- Aucune augmentation de salaires en 2015
- Suppression de 2 jours de RTT
- Réduction de la part employeur au financement de complémentaire santé et prévoyance –  augmentation de plus de 1% des cotisations salariales.

Nous invitons les salariés du groupe ATOS/BULL à répondre aux appels de l’intersyndical des organisations SUD- FO-CGT-CFDT-CGC-UNSA à se mobiliser et à faire grève le 19 mai 2015.

Pendant ce temps, au conseil d’administration …

La publication du rapport financier Atos 2014 nous rappelle que le PDG a un portefeuille d’actions d’une valeur de 5 634 468 € (au taux en vigueur à la date du rapport) correspondant à 4 plans utilisables de 2015 à 2018, hors rémunération fixe + variable de 2 450 950 €.
Les jetons de présence que se partagent 13 administrateurs représentaient 497 250 €, soit une augmentation de 14.78% par rapport à 2013. Ce qui représente une moyenne de 38 K€ par administrateur. Rappelons que la présence effective d'un administrateur aux réunions n'est plus une condition d'octroi de ces jetons.Parmi ses administrateurs en 2014, retenons :

- Nicolas Bazire, PDG du Groupe Arnault et membre du conseil de surveillance de Carrefour. Poursuivi depuis juillet 2013 pour « détournements de fonds publics ».- Colette Neuville, fondatrice-présidente de l'ADAM, l'Association de défense des actionnaires minoritaires. Agée de 78 ans, excusez du peu (va t’elle signer une rupture conventionnelle ou partira-t-elle un jour à la retraite ?)- Pasquale Pistorio, ancien président de STMicroelectronics et de Telecom Italia et membre du conseil de la Confindustria. Agé de 79 ans, membre de conseil d’administration, voilà une bonne manière de gérer sa retraite et il est certainement prêt à cumuler les jetons de présence jusqu’à la fin de sa vie. Il a d’ailleurs le plus gros montant : 54K€. Comme quoi l’argent gagné durement ne fait pas le bonheur. - Jean-Paul Béchat, décédé en novembre 2014, il fut président de Safran jusqu’en 2007, ancien administrateur de France Telecom, ancien membre du Conseil Exécutif du MEDEF et de l’UIMM.
- Aminata NianeConseiller Spécial de son Excellence Monsieur Macky Sall, Président de la République du Sénégal.
Cette énumération met en lumière cette communauté patronale solidaire et consciente de ses intérêts. Une minorité dominante qui influence tout le corps de la société française, l’économie et la politique. Une domination d’autant plus aisée que les salariés ne sont pas unis et solidaires eux-mêmes pour la défier. Inversons la tendance !


Chez Atos, les ruptures conventionnelles servent probablement de parachute doré aux managers.

En consultant le fichier des effectifs entrées/sorties transmis aux élus du CE pour janvier 2015, nous constations le départ de M Gerard PEZET. Cet ancien Directeur du département AHS avait une ancienneté de plus 10 ans et un salaire probablement élevé, autour de 100K€ pour un profil identique sur le marché.
Or, M PEZET. est actuellement directeur de la Production des Services pour la GIE Retraite complémentaire AGIRC ARCCO depuis novembre 2014.
En février 2015, sur trois départs en RC, nous constations celui de M Alain ROUGETET, ancien Chef d’établissement, Risk manager et Directeur Régional avec 19 ans d’ancienneté,  un tel profil sur le marché doit avoisiner les 130 K€. Il doit s’agir d’un pseudo départ en retraite, vu son âge 59 Ans, bien que …
M Arnaud LAPLAIGE. ancien directeur de division a quitté l’entreprise en février 2014 et a rejoint CONSORT NT dès le mois  de mars 2014, aussi dans le cadre d’une rupture conventionnelle.
Au mois de janvier et février 2015, seulement 3 départs en rupture conventionnelle sont comptabilisés, alors que sur une période de 18 mois, les ruptures conventionnelles oscillent entre 7 à 10, avec une pointe à 17 concernant les sorties de salariés.
Nous supposons que ces managers ont bénéficié d’une enveloppe correspondant au minimum statutaire de 24 mois, soit plus de 200 000€, bien plus large que le minimum conventionnel attribué aux salariés au bas de l’échelle sociale (entre 5K€ et 10K€)
Nous en déduisons que ces managers qui partent dans ce cadre dilapident le budget des RC.
De plus, ils ont une connaissance approfondies de l’entreprise et bénéficient d’informations confidentielles et vont retravailler ensuite pour une entreprise concurrente. Pourtant, la direction pourrait tout aussi bien les faire partir dans le cadre d’une démission. Elle n’est pas sans ignorer que ces profils retrouvent un emploi rapidement, d’ailleurs parfois même avant d’avoir rompu leur contrat chez Atos en toute légalité. C’est tout à fait scandaleux.
Pour nous, il est clair que l’enveloppe financière de la rupture conventionnelle sert de parachute doré aux managers, pour les remercier de leurs bons et loyaux services.
Tous les salariés qui ont un réel projet personnel doivent pouvoir bénéficier sans discrimination d’un tel traitement.

Minée par les rivalités internes, la section syndicale Spécis-UNSa explose en vol.

Après seulement 4 ans d’existence, la section syndicale UNSA d’infogérance s’est autodétruite. Minée par les rivalités internes, les luttes de pouvoir, les manœuvres et les intérêts personnels(le secrétaire du CE auraient perçu 34% d’augmentation de salaire). Le 8 avril, le coordinateur syndical groupe exclu le secrétaire du CE et le secrétaire du CHSCT. Suite à cela, les élus UNSA soutenant les 2 secrétaires, quittent l’UNSA pour… les rejoindre à la CFE-CGC.Vont-ils réussir à torpiller la CGC ? En tout cas, bonne chance à eux. Nous en rions. JLa transparence et la démocratie directe doivent être les valeurs essentielles des syndicats et des syndicalistes. Ce que nous défendons.

Voter pour des copains, ça ne marche pas. Ce qu’il faut, c’est élire des candidats compétents, intègres et qui ont une vraie expérience du syndicalisme et des luttes.

LA BOÎTE À IDÉES ! ! ! !

Notre direction reproche souvent à ses salariés et syndicats de ne pas avoir plus d'idées que ça pour faire évoluer l'entreprise dans le bon sens: plus de bien-être au travail, plus de contrats, plus de rentabilité, plus de motivations... Nous nous sommes donc engagés dans un groupe de travail sur toutes ses réflexions.
Nous avons décidé de vous faire part de la meilleure idée qui en est ressortie pour résoudre l'ensemble de ces problèmes :
Offshorisation de la direction. Ses plus, ses avantages pour les salariés et les actionnaires du groupe :

  • Le + pour les salariés: plus de motivation,  moins de stress, meilleur partage des richesses
  • Le + plus pour l’entreprise : la palme d’or du Great place to Work
  • Le + pour les actionnaires: plus de rentabilité, plus de dividendes
  • + de proximité avec les nouveaux employés en offshore de l'entreprise qui ont besoin d'encadrement de qualité.

Et enfin, le petit + : Déménager le siège social dans un paradis fiscal. Pourquoi pas les Iles Caïmans ?